La Mission d’information sur la révision de la loi bioéthique constituée en juillet dernier, vient de rendre son rapport.
Constituée de 36 député.e.s, cette mission avait pour rapporteur Monsieur Jean-Louis TOURAINE (député LREM du Rhône) et comme Président Monsieur Xavier BRETON (député LR de l’Ain).
Ce rapport préparatoire à la révision de la loi bioéthique qui sera examinée avant l’été présente 60 propositions.
Tribune initialement parue sur Liberation.fr
Il y a soixante ans naissait la Ve République. La même année, le 30 décembre 1958, les ordonnances Debré créaient les CHU (centres hospitaliers-universitaires). Cette immense réforme du fonctionnement des hôpitaux dans les villes universitaires a profondément modifié, dynamisé et incité à l’excellence l’ensemble de notre système sanitaire : mise en commun des moyens hospitaliers et de ceux de l’Université, affectation des médecins à temps plein dans les hôpitaux, assignation d’une triple mission de soins, d’enseignement et de recherche...
]]>Le comité consultatif national d’éthique (CCNE) vient de présenter, ce jour, son avis 129, contribution de l’institution à la prochaine révision des lois de bioéthique. Recherche sur l’embryon et sur les cellules souches embryonnaires, examens génétiques et médecine génomique, dons et transplantations d’organes, numérique et santé, santé et environnement, procréation, et accompagnement de la fin de vie... Le CCNE a fait un certain nombre de propositions intéressantes sur ces multiples chantiers, qu’il convient aujourd’hui de traduire dans la loi.
La Mission d’information sur la révision de la loi bioéthique s’est réunie pour la première fois mardi 10 juillet.
Ses membres ont désigné comme Président Monsieur Xavier BRETON (député LR de l’Ain) et comme rapporteur Monsieur Jean-Louis TOURAINE (député LREM du Rhône).
]]>En matière de santé, le reste à charge pour les patients est aujourd’hui trop important, essentiellement pour les soins optiques, dentaires et auditifs, qui sont essentiels pour tous les Français. Ainsi, sur les prothèses dentaires, le reste à charge s’élève à 43%, ou encore à 53% sur les aides auditives.
Tribune à mon initiative cosignée par 156 députés issus d'horizons divers, parue dans Le Monde du 28 février.
« On ne meurt pas bien en France ». Aujourd’hui, l’offre de soins palliatifs ne satisfait pas à la multiplicité des situations individuelles et des souffrances des personnes en fin de vie. Des souffrances accentuées par l’impossibilité pour chacun de « choisir sa fin de vie ».
]]>En septembre dernier, la Ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, et la Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Frédérique Vidal, ont confié au Pr. Loïc Vaillant, professeur des Universités et Président de la COMUE Léonard de Vinci (Nord de la Nouvelle Aquitaine), une mission sur la « mise en œuvre du service sanitaire pour les étudiants en santé », conformément à l’engagement pris par Emmanuel Macron.
Les lois de bioéthique ont pour objectifs de fixer les limites de l’intervention de la médecine sur le corps humain en garantissant le respect de la dignité de la personne et d’éviter toute forme d’exploitation dérivée de la médecine. Ces lois bénéficient d’une révision tous les 5 ans. Dès lors, des débats s’organisent en amont de la révision qui aura lieu à la fin de l’année 2018. Dans ce cadre, je suis intervenu lundi dernier à Sciences Po Paris au cours d’un débat organisé conjointement par l’Institut d’Études Politiques et l’Espace éthique d’Ile de France.
J’ai lu avec un grand intérêt le dossier du journal La Croix sur l’état de la société française vis-à-vis des questions de bioéthique (PMA, GPA, fin de vie, notamment), paru dans l’édition du 3 janvier. Une enquête d’opinion particulièrement éclairante, alors que s’ouvriront, dans quelques jours, les états généraux de la bioéthique.
Depuis le 1er janvier 2017 les règles du don d’organes ont été modifiées. Le bureau de la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale m’a investi d’une mission parlementaire flash. Il s’agit d’une enquête express visant à évaluer l’application du principe du consentement présumé.
]]>